samedi 4 janvier 2014

Répartition des richesses

Voilà ce début d'année intéressant, plein de bonne résolutions.

Pour commencer cette année, j'ai voulu partager avec vous une question qui me taraude depuis quelques années, je suis un militant du bien de tous, et pourtant je me pose des questions...

Répartir les richesses de façon équitables c'est bien.

Imaginez les 300 personnes les plus riches du monde gagnent autant que les 3 milliards de personnes les plus pauvres.

Néanmoins, même si la différence de revenu est très importante, et même si les personnes très riches consomment de façon excessive... ils ne consommeront jamais autant que 3 milliards de personnes.

Donc le système actuel n'est pas si mauvais pour la préservation de la planète, imaginez un peu 3 milliards de personnes dont le niveau de vie aurait simplement doublé, cela équivaudrait à 6 milliards de personnes du point de vu de la consommation des ressources naturelles.

Nous sommes actuellement un peu plus de 7 milliards, si l'on doublait le niveau de vie de prés de 60 à 70 % de la population, cela reviendrait à être 10 milliards. Certains chercheurs ont estimé la capacité de la terre pour pouvoir nourrir tout le monde entre 9 et 11 milliards d'individu maximum. Pour ma part, je pense que ce seuil est beaucoup plus bas, parce qu'il faut tenir compte de la disparition des espèces vivantes (entre 1 et 3 par jours !) de l'appauvrissement des sols dus à l'agriculture intensive, de la multiplication des maladies des cultures à cause de la production agriculture de masse (ou les maladies anciennes deviennent résistantes), etc...

Si l'on prends en compte tous ces paramètres, nous sommes déjà au delà de la capacité de la terre à son auto-régénération.

Alors est-ce une bonne chose pour l'humanité, la terre et toutes les espèces vivantes de vouloir une certaines équité sociale des populations ?

Je pense que l'équité sociale seule  va aggraver les problèmes, il faudrait :
- l'équité sociale
- la prise de conscience globale des risques lié à l'énvironnement
- la modification de nos comportements de consommation
- la modification de nos méthodes de productions
- revenir à une consommation raisonnée

tout cela serait le minimum "syndical", pour éviter l'accélération du processus d'autodestruction que nous avons engagé.

Toutefois, la première mesure à prendre est : LA REDUCTION DES NAISSANCES AU NIVEAU MONDIAL.




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